Sortie de fabrique • 19 h
Oxalis • Cie La Déforme
Oxalis veut porter la poésie à la scène. Le projet est une exploration. D’abord, les rapports entre la langue et le mouvement, les lettres, les phonèmes, les syn-tagmes et les séquences d’une chorégraphie.
Ensuite, la présence de l’objet-livre sur scène et sa potentialité en tant que marionnette grâce à l’expertise d’Ivan Bougnoux, la mise en scène de l’écrit/de l’écriture/de l’acte d’écrire sur une scène. Pour finir, la déformation, saturation ou déconstruction des mots.
Dans sa forme finale, Oxalis sera une forme scénique interprétée par des artistes venu.e.s de disciplines diverses (cirque, performance, rue, danse, chant lyrique) : Lara Bouvet, Benjamin Bertocchi, Morgane-Amanda Gacon, Yann Péré dit Graciotte et Alice Cathelineau, mis.e.s en scène par Hortense Raynal.
La Cie La Déforme © Hortense Raynal ▸
Rencontres-lectures • 20 h 30
Christophe Manon
Entre prose et poésie, l’artiste présente son projet d’écriture comme « une autobiographie commune». Une série d’images et des fragments de souvenirs, susceptibles d’appartenir à tout le monde. Christophe Manon souhaite déployer la prosodie de l’une tout en canalisant la puissance rythmique de l’autre.
Sans être dénué d’espoir, ce texte présente le genre humain dans toute sa fra-gilité : il pose un regard lucide et mélancolique sur le monde contemporain et le destin des individus.
Christophe Manon © Chama Chereau ▸
Antoine Mouton
Depuis quelques temps, un titre l’obsède : Langage m’engage. Et pour Antoine Mouton, cette formule n’est pas uniquement un jeu de mots : il l’éprouve chaque jour, au moment où « parler nous projette dans la vie, nous lie à l’existence aussi fortement que nos actes.»
Dans ce projet d’écriture, l’auteur perçoit plus volontiers le recueil comme une surface de rencontre entre le monde et soi. Une zone de contact où les histoires parlent aussi bien doux que dru; où les phrases créent un relief inattendu à partir des situations et des poèmes.
Antoine Mouton © Justine Arnal ▸
Marine Riguet
Ce projet d’écriture émerge de la volonté d’habiter et réhabiter des terres de plus en plus mouvantes et fugaces. Pour Marine Riguet, il s’agit de « se relier au mon-de, vivant et non vivant, avec l’écriture comme moyen d’arpentage ».
Ce texte poétique est pensé comme la cartographie de lieux en mutation ou en voie de disparition (la mer d’Aral, l’Amazonie ou Palmyre…). Pour chacun d’eux, l’autrice imagine une histoire intime, recrée « un paysage utopique comme l’hu-manité se reconstruirait un visage.»
Marine Riguet ▸