Sortie de fabrique • 19 h
Et si, comme si la vraiǝ vie avec un ǝ culbuté • Cie Hedylamarr
Après une période de création électro, le duo Hedylamarr (Thézame Barrême et Abdul Jaba) s’oriente vers un travail piano-voix. Un geste dépouillé et généreux qui se précise au fil des concerts. Et si le monde à l’envers se retrouvait sur scène sous forme d’organisme poétique et sonore ?
Une certitude ce projet interpelle. C’est une rhapsodie parlée-chantée d’une demi-heure, une longue fréquence portée par le piano et la voix ou des textures électroniques. Avec ses ruptures et ses continuités. Une performance sensorielle dans laquelle plonger sans craindre de se perdre.
La Cie Hedylamarr © Stéphane Cabanes ▸
Rencontres-lectures • 20 h 30
REVƎR • Mélanie Leblanc
L’artiste présente son projet d’écriture comme « une tentative d’aller toucher l’autre par delà le miroir des écrans, grâce au poème ». Ce palindrome fait image est une invitation à circuler du film au poème et inversement, en se laissant porter par le bruissement d’un rêve.
Dans le prolongement du film M. pour M., réalisé pour son exposition Relier au Musée Mallarmé, Mélanie Leblanc souhaite écrire un recueil de poèmes nés des vidéo-poèmes qu’elle réalise depuis 2020. Il s’agit souvent de plans fixes en pleine nature, comme autant d’enseignements cristallisés par les images issues du regard curieux et contemplatif de l’auteure.
Mélanie Leblanc © Yann Lelias ▸
Le ciel de Provence n’est pas de gueules • Guylaine Monnier
Ce recueil, en cours d’écriture, est un texte-fleuve mêlant poésie, prose et datas; comme on déroule le fil d’une longue réaction en chaîne. Guylaine Monnier s’appuie sur un texte de Francis Ponge – La Mounine ou Note après coup sur un ciel de Provence – et son histoire.
Ancré sous le ciel, du Nord au Sud, ce projet s’apparente à une enquête poétique. Enracinée dans l’intuition, l’écriture se déploie en une constellation verbale, en écho aux non-dits du texte qui l’inspire .
Guylaine Monnier ▸
Miel Pagès
Après OK Poème et Poème pour la Nuit, deux séries de vidéo-poèmes, le projet de Miel Pagès, non intitulé mais tout pressenti, s’interroge sur cette forme émer-gente de littérature hybride.
Pour donner forme à son intérêt pour la littérature-image, l’artiste cherche des formes silencieuses, pousse l’expérimentation, se rapproche d’univers plastiques et performatifs pour repenser la porosité d’une dimension à l’autre du poème vivant. Dans son travail de composition, Miel Pagès recherche toujours plus de spontanéité, d’abstraction et de sonorités pour ses vidéo-poèmes.
Miel Pagès ▸