PRÉSENTATION
L’artiste :
Natalia Soreyn est une poétesse, passionnée de littérature (diplômée en Master Recherche de Littérature Française et comparée), danseuse (formée au centre international chorégraphique) comédienne, scénariste et réalisatrice qui aime à conjuguer ses multiples expériences artistiques pour exposer de manière originale son propre langage poétique. Auteure de son premier recueil « L’Heure de la Louve », son principal objectif est de faire vivre ses poèmes par le jeu expressif du théâtre, de la danse et de l’image afin de transmettre à chacune de ses créations une histoire, un message fort qui marque, par sa teneur esthétisante et contemporaine, les esprits.
Autodidacte et co créatrice du collectif « Les âmes silencieuses », elle met en scène sous diverses formes d’expression ses textes pour en intensifier le rythme et la mélodie des mots afin de les rendre plus accessibles à travers la création de Spectacles vivants, de Vidéo-poèmes ainsi que de Courts métrages de poésie expérimentale, dont Passeur d’Ombres nominé aux « Hallucinea Film Festival 22 » et au « French Duck Festival 23 ».
Le projet artistique :
L’Heure de la Louve, est le tout premier recueil de Natalia Soreyn prochainement publié aux éditions Les Desserts du Carnet de Lune donnant lieu à un spectacle de poésie performative et corporelle, joué et interprété par du chant, de la percussion corporelle et des claquettes, sur lesquelles se superpose de la danse de style afro-contemporaine.
« Louve y es-tu ? » est un conte poétique, retranscrivant la mutation lycanthropique d’une femme qui, à chaque pleine Lune, descend dans les profondeurs de ses enfers afin d’atteindre, par degré de compréhension, des nouveaux paliers de sagesse au sujet de son humaine condition.
En état de régression animale, elle transcende la prison ténébreuse de son âme pour déchirer la matière noire de son corps et ainsi dissoudre les croyances illusoires de son monde. Inspiré du film L’Heure du Loup d’Igmar Bergam (1968) : « C’est l’heure où la nuit fait face au jour. C’est l’heure où la plupart des mourants s’éteignent, où notre sommeil est le plus profond, où nos cauchemars sont les plus riches. C’est l’heure où celui qui n’a pas pu s’endormir affronte sa plus violente angoisse, où les fantasmes et les démons sont plus forts de leur puissance. »