Lyson Leclercq
Lyson Leclercq

PRÉSENTATION

L’artiste : 

En 2016, Lyson Leclercq commence à écrire « Les hommes tombent de la Lune » et met en musique ce recueil poétique en collaboration avec divers musiciens tels que Gaspar Claus, Yan Péchin, Moshé O’Grady et Butch McKoy. Elle affine ses créations artistiques lors de résidences de création, notamment à La Factorie – Maison de poésie de Normandie. Parallèlement, elle réalise plusieurs clips pour ses créations musicales et participe à des concerts, que ce soit dans le cadre de festivals ou de concerts en co-plateau.

Cette recherche expérimentale permet à Lyson Leclercq de fusionner ses multiples talents artistiques, alliant musique, interprétation, écriture et réalisation. En 2022, elle rencontre Claire Cecchini, éditrice chez Fabulla, avec qui elle collabore à la réalisation de son coffret vinyle « Microcosme ». Ce projet musical, composé de huit morceaux, plonge l’auditeur au cœur de cinq années d’explorations musicales et poétiques.

« Microcosme » est une ode aux forces subtiles de l’univers, une réflexion sur notre relation avec la nature, le règne végétal et l’espace cosmique. C’est un voyage intérieur qui invite chacun à chercher un sens spirituel, un lien entre le corps et l’esprit. C’est dans cette continuité que Lyson Leclercq élabore le projet « Todor Khoy ».

Le projet artistique :

Le travail de Lyson Leclercq s’articule autour du lien entre la musicalité des mots et leur étymologie, cherchant à saisir la magie inhérente à leur sonorité. Sa rencontre avec la langue mongole lors de la production de son album Shirtee Dee, en collaboration avec Butch Mc Koy, a été une révélation. Cette œuvre raconte une transe vécue lors d’une expérience sexuelle, entraînant les protagonistes dans un voyage « astral » en Mongolie. Guidée par Gunba, son professeur de mongol, elle a plongé dans l’apprentissage du chant traditionnel. Cette immersion lui a offert une liberté créative et l’a menée à découvrir la pratique du « chant long », où la diphonie occupe une place sacrée. Dans cette langue, le sens s’estompe au profit de la sonorité, offrant une échelle onirique et mystérieuse qui lui procure une vaste gamme émotionnelle.

Dans sa nouvelle création, « Todor Khoy », son objectif est d’approfondir son exploration musicale, poétique et instinctive en intégrant cette fois-ci une dimension corporelle. La composition musicale concrète de Olivier Lasson accompagnera ces divers chants longs, en s’appuyant sur des techniques analogiques et des rythmiques empruntées aux transes chamaniques. 

En résidence à la Factorie du 7 au 18 octobre 2024