Cie du Pas Suivant
Cie du Pas Suivant

PRÉSENTATION

La compagnie :

Fondée en 2011 par Aurélie Ruby, la compagnie du Pas Suivant est née d’un désir de réfléchir et de raconter le monde au-delà du métier d’interprète. Son premier cycle de création est une une double adaptation de Dostoievski. Elle explore ensuite Camus, Brecht. En 2015, elle lance projet Winter Guests, expériences d’exil, création de plateau avec de jeunes syriens réfugiés, remarqué par la presse, qui devient le fer de lance de sa ligne artistique, mêlant documentaire et fiction. Sur le terrain des écoles, des associations, des structures d’accueil, de la cité au sens antique, sans frontière entre le social, le thérapeutique et l’artistique, elle cherche à créer un espace dans lequel le théâtre n’est pas une tour d’ivoire et l’artiste un étranger. Il s’agit de mettre en place une pensée vivante de la scène, d’offrir des récits invisibles, de défendre l’art comme espace de conscience, de transmission, de résistance et de rêve, et non comme un arrêté populiste ou purement élitiste. Au fil du temps, Aurélie s’épanouit dans l’écriture de textes poétique et théâtraux qu’elle performe en tous lieux, entourée d’artistes interdisciplinaires et internationaux, continuant sa recherche dans des performances hybrides et une approche intersectionnelle.

 

Le projet artistique :

Bachar n’aime pas Pink Floyd, de et par Aurélie Ruby
Architecture sonore Fawaz Baker (Oud, percussion, chant)

Dans un long poème au vers cru et anguleux, celle qui prend la parole tente de retracer son histoire avec celui qui a disparu. Elle raconte un parcours initiatique, recolle les morceaux de son amour perdu. Elle est d’ici, il est de là bas. L’intime et le politique s’entrechoquent. La guerre, logée dans l’intime du couple, met chacun face à sa propre histoire, face à sa communauté, face aux systèmes en place. Deux âmes-corps, âmes-chocs pour une histoire commune qui s’écrit entre déchirements et efforts de paix : un tango chaotique entre vie privée et sphère publique. C’est l’histoire d’une logorrhée active, de l’impact d’une rencontre, d’un déplacement et d’une métamorphose. 

En résidence à la Factorie du 24 février au 7 mars 2025