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Alain A. Charpentier est né en 1952. Etudes de Lettres à Paris X Nanterre et à la Sorbonne. Carrière dans l’Education Nationale, d’abord dans différents établissements en Normandie puis en tant que chargé d’action culturelle.

Retenu au banc d’essai du festival des Tombées de la nuit à Rennes en 1989, il a publié Taille douce (1995) et L’ordre du monde (1997) aux éditions Encres vives et A portée de voix en 2015 aux éditions Christophe Chomant. Il a par ailleurs publié des poèmes dans la revue Encres vives et la revue Arpa. Alain Charpentier est également l’auteur d’un roman pour les enfants. Il exprime son approche de la poésie : 

La poésie, pour moi, est affaire d’intensité, de regard sur les êtres, les choses, les événements. Le poète est donc, non pas un voyant ni un voyageur puisque ces termes ont une signification hors de propos, mais peut-etre un regardeur et un sismographe, une sorte d’enregistreur d’ondes si l’on veut. Ce qui signifie qu’il doit etre en attente, en capacité de recevoir. Or, personne n’est en capacité de voir, de sentir et d’enregistrer de façon permanente : la vie quotidienne est faite de contraintes, de taches multiples qui n’ont rien à voir avec la poésie. C’est un drame : je me ferme à la poésie, parfois pendant des jours. Je vois et j’enregistre sans doute sans le savoir mais je n’écris pas. Guillevic disait qu’il était de mauvaise humeur quand il ne pouvait pas écrire chaque jour (il écrivait d’ailleurs des bouts de vers, des mots sur des bouts de papier, voire sur des tickets de métro). 

« Je suis un poète du bref (…) car la forme brêve donne accès immédiatement à l’essentiel »