LA MAISON
A quoi elle servait cette maison avant ?
De la Fabrique à la Factorie : histoire d'une Maison de Poésie
Moulin. Fabrique de pâte à papier.
Fabrique de pierres à briquet.
Fabrique Ephéméride.
Peu à peu, l’ancienne usine s’est transformée.
Les générateurs sont devenus accueil, tables et café
Le hangar : théâtre.
Les trois turbines ont cédé la place à l’atelier et à la salle de travail lumineuse.
La maison de l’éclusier : logement pour les artistes. Près de 800 m² réhabilités.
Une formidable fabrique à usage théâtral prend forme, portée par la Compagnie Ephéméride.
Jusqu’à devenir la Factorie le 22 septembre 2015.
La toute première Maison de Poésie de Normandie.
Elle vous attend à Val-de-Reuil, ancrée sur une île entre Paris et Rouen.
La Fabrique de pâte à papier sur l’Île du Roi, Léry (1910)
« La parole n’a pas été donnée
à l’homme, il l’a prise. »
Louis Aragon
La Factorie, Maison de Poésie de Normandie
« Voilà, c’est dit. La Fabrique Ephéméride est devenue la Factorie, Maison de Poésie de Nor-mandie. Car la poésie est première. Source et inspiration de tous les arts.
Et pour qu’elle soit vivante, elle sortira souvent des livres pour se dire, se chanter, se danser sur une scène ou créer des surprises dans les lieux de travail et les espaces publics.
Simplement, la poésie ne sera plus l’anecdote, le petit placard au fond du couloir, mais plutôt le point de départ, la façon même de regarder.
Un moment d’arrêt pour que puisse se chuchoter une parole à la recherche d’elle-même. Fragile, certes, mais toujours inventive.
Car c’est bien d’invention dont nous avons besoin aujourd’hui. Dans un monde qui a de plus en plus de mal à envisager son avenir, la Factorie est un lieu né-cessaire.
Un lieu de « ressourcement ».
Un lieu où, chaque jour,
se construit une parole nouvelle.
Merci à tous ceux,
politiques,
gens de culture,
poètes,
qui se sont battus à nos côtés pour qu’une telle mai-son puisse voir le jour.
Qu’elle soit un lieu de partage, loin de tout secta-risme ou élitisme de tout poil. Un lieu où la parole se nourrit et s’enrichit de tous, sans quelconque peur identitaire. »
Patrick Verschueren
© Cynthia Yapo