La compagnie :

La compagnie des choses humaines est née de la rencontre de Ruthy Scetbon et Mitch Riley à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq. C’est cette formation qui permettra Ruthy, comédienne et clown, et Mitch, comédien et chanteur d’opéra contemporain, de réunir leurs univers artistiques autour d’une langue commune : le corps de l’acteur.ice.

Leur premier spectacle, Perte, seule en scène de clown, créé en 2019, a notamment joué à La Scala Paris une trentaine de dates entre 2020 et 2022. En 2022, ils débutent un partenariat avec le Quatuor Béla, quatuor à cordes, pour créer L’Homme est une fleur, adaptation théâtrale de la musique du compositeur György Kurtág mêlant théâtre physique, pantomime burlesque et clown. Des représentations à la MC2 de Grenoble, au Vivat à Armentières, et au Théâtre de l’Élysée à Lyon ont eu lieu lors de la saison 2023-2024. 

Deux nouveaux projets sont en cours de création : Au commencement, un seule en scène clownesque et cosmogonique (création printemps 2025), ainsi que Le bel automne, œuvre théâtrale mêlant la musique d’Olivier Messiaen et l’œuvre de Svetlana Alexievitch (création automne 2026).

Le projet artistique :

Repartir à zéro, du début, ex nihilo, là où il n’y avait rien, le néant, le chaos, l’avant la naissance, là où se créent et s’ordonnent les choses. Mais en prenant les choses dans l’ordre : par quoi commencer ? Quand est-ce que ça commence ? Est-ce que ça n’a pas déjà commencé ? Comment sait-on comment ça a commencé ? Le vertige de notre présence ici sur Terre. Qui, quand, comment… Les Humains ont essayé d’y répondre de tous temps, en racontant des histoires ou par la science. Mais au-dessus de toutes ces croyances, le doute. Cette partition clownesque se fonde sur les cosmogonies de toutes origines comme matière première. Puisant son inspiration dans les motifs qui y reviennent : l’œuf, le néant, le ciel et la terre, l’obscurité puis la lumière, l’informe et l’ordre, la création de l’Homme et de la Femme, les dieux… et ainsi re-dérouler le fil du vivant à travers les yeux de cette clown. Faire le constat de là où la machine s’est enrayée, en cherchant d’où a bien pu venir le problème.